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  • : Le blog de bouchet
  • : G. Bouchet la vie muncipale de Valence. Des réflexions sur la vie politique locale, départementale, nationale.
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26 avril 2019 5 26 /04 /avril /2019 18:20

Macron me fait penser à un bonimenteur, « un magicien »,un illusionniste !

Les mots cherchent à cacher ce que ses mains font.        

Le flot des paroles cherche à détourner l’attention de ce qu’il manipule.

Il ne fermera plus aucune école……. Oui, mais….. il continuera à  fermer des classes.

Il ne fermera plus d’hôpitaux…. Oui, mais….. il continuera à fermer des lits et des services.

Il ne touchera pas à l’âge l’égal de la retraite…. Oui, mais…. Il faudra cotiser plus de temps pour partir à taux plein.

A la longue une telle pratique s’émousse !

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25 avril 2019 4 25 /04 /avril /2019 20:11

Le président de la République, dans l’intervention liminaire de sa conférence de presse a beaucoup utilisé l’expression « il faut que ». Il a décrit assez largement les domaines dans lesquels il y a des choses à faire …. mais il n’a pas dit clairement ce qu’il comptait faire. A tout le moins je n’ai pas bien compris

Il annonce (entre autre) :

« Une réforme constitutionnelle et un nouveau "pacte territorial" avec les collectivités pour notamment renforcer les services publics » Bien dit, mais comment il compte-t-il renforcer les services publics en supprimant 120 000 postes de fonctionnaires objectif sur lequel il ne me semble pas qu’il soit revenu ?

Une « baisse significative de l'impôt sur le revenu "pour ceux qui travaillent" …. et les retraités ?

Une réforme de l'assurance chômage pour bâtir les droits et devoirs pour les entreprises et les demandeurs d’emploi . Bâtir les droits et devoirs :  Lesquels ?

Une convention citoyenne sur le climat avec des "aides aux citoyens en matière de transport, de rénovation des logements". Une convention citoyenne sur le climat ? C’est quoi exactement ?

« Une évaluation par la Cour des comptes "des sommes qui échappent à l’impôt" pour lutter contre l'évasion fiscale ». Je croyais que cette lutte était engagée et que l’Etat avait une vision assez précise des choses. Apparemment om n’en est rien !

Bref, en première approximation, beaucoup de mots mais encore beaucoup de choses à éclaircir.

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19 avril 2019 5 19 /04 /avril /2019 11:50

Le temps de l’émotion intense étant passé, une observation s’’impose à propos des nombreux commentaires qu’entraîne l’incendie de Notre Dame de Paris.

Sur les plateaux de télévision,  on entend de nombreux propos qui tendent à faire de Notre Dame le symbole majeur de la France, son image essentielle à l’étranger, une synthèse de son histoire. En soulignant à l’envie que cet édifice appartient à tous, qu’on se mobilise dans le monde entier pour financer sa reconstruction, on donne à penser que c’est autour de ce bâtiment religieux que se cristallise l’identité nationale, que c’est Notre Dame qui exprime la quintessence de notre pays et que c’est elle qui permet de réaliser une sorte d’union sacrée par delà les différences. Le religieux permettrait l'union que la politique empêche.

Manière subliminale  d’exalter les racines chrétiennes de la France et de rappeler, sans le dire, qu’elle à été proclamée fille aînée de l'Église »  dans cette même cathédrale lors du « Discours sur la vocation de la nation française » prononcé le 14 février 1841 par le père dominicain Lacordaire et qu’à ce titre, elle est aimée de tous. En aidant la France à reconstruire son patrimoine c’est la France qui s’exprime dans le religieux qu’on reconnait et qu’on valorise. Même Melenchon participe à porter cette image.

A dire vrai, Notre Dame exprime bien une part de l’identité française, c’est évident, mais elle ne dit pas la France  dans son entièreté. La France chrétienne n’est pas toute la France. Notre Dame ne dit pas toute notre histoire.

A quelques pas de là, un autre bâtiment dit sans doute encore mieux qu’elle ce qu’est notre République et notre Nation. C’est l’hôtel de ville.

Si les rois n’étaient pas couronnés à Notre Dame mais à Reims, c’est bien à l’Hôtel de Ville que Lamartine, acclamé par le peuple de Paris rassemblé sur le parvis, a proclamé la République, le 24 février 1848. C’est la qu’à nouveau, le 4 septembre 1870 ,après la chute de l’Empire la France s’est à nouveau proclamé républicaine. C’est à l’Hôtel de ville que le 25 août 1944, le général de Gaulle a prononcé son fameux discours : Paris, Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé, mais Paris libéré ! Libéré par lui-même, libéré par son peuple avec le concours des armées de la France, avec l'appui et le concours de la France tout entière : c'est-à-dire de la France qui se bat. C'est-à-dire de la seule France, de la vraie France, de la France éternelle."

L’incendie de Notre Dame de Paris est évidemment une forme de désastre pour le patrimoine architectural. La cathédrale mérite bien sûr d’être reconstruite. Mais que personne ne profite de l’émotion que cet accident déclenche pour réduire notre histoire nationale à un seul de ses aspects et mutile ainsi notre patrimoine intellectuel.

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17 avril 2019 3 17 /04 /avril /2019 09:52

Impressionnant.

En vingt-quatre heures, 750 millions de promesses de don pour reconstruire Notre Dame de Paris. Magnifique !

Il y a quelques mois, devant l’indigence des sommes consacrées à l’entretien du patrimoine national, c’est par la création d’une loterie qu’on a cherché à rassembler un peu d’argent pour sauver quelques bâtiments patrimoniaux. La première édition du « Loto du patrimoine » a produit … 22 millions !

Il y avait des centaines de millions disponibles et on n’en trouvait que quelques dizaines ! Il a fallu l’incendie d’un des plus beaux bâtiments médiévaux au monde pour faire sortir tout cet argent des coffres. Enfin… pour qu’on promette de le sortir.  

C’est plutôt bien, mais on s’interroge.

Les riches donateurs – qui rêvent aujourd’hui d’une défiscalisation à 90% des sommes promises - n’auraient-ils pas été mieux inspirés de mettre au pot pour assurer la prévention plutôt que de financer la reconstruction après sinistre ? Leur apparente générosité (apparente car, au final , c’est le contribuable qui financera l’essentiel des dons défiscalisés) aurait été moins voyante mais évidemment plus efficace.

Quant aux autres, les petits donateurs, c’est Odon Vallet qui leur donne le bon conseil : « Vous avez des maires  qui disent : on va donner de l’argent pour Notre dame. Moi je leur dis : Gardez vos sous pour les bâtiments de votre commune, de votre département, de votre région, notamment des églises parfois en très mauvais état. »  A bon entendeur.

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16 avril 2019 2 16 /04 /avril /2019 11:16

La cathédrale en flammes nous interpelle violemment.

Elle nous rappelle que, comme toute construction humaine, ce que nous croyons avoir bâti pour l’éternité est fragile.  

Aussi riches ou puissants que nous nous croyons, nos œuvres, comme nos civilisations, sont mortelles.

Le rappel de cette réalité est sans doute rude. Puisse-t-il être salutaire.

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15 avril 2019 1 15 /04 /avril /2019 12:38

Un billet de Jean Luc Laurent - Président du MRC

La privatisation de la Française des Jeux est une décision aberrante pour les finances publiques et dangereuse pour la santé publique et la lutte contre le blanchiment d’argent.

La privatisation de l’acteur historique des loteries nationales prévue par la loi PACTE, ne répond à aucune des inquiétudes soulevées quant aux questions de santé, de la lutte contre le blanchiment d’argent. Bien au contraire, c’est une fois de plus, une logique de braderie des actifs publics au profit du secteur privé. L'intérêt public exige le maintien de la FDJ dans la main de l'Etat.
 

Pour la santé tout d'abord, l'enjeu c'est de lutter contre l'addiction aux jeux d'argent qui constitue un fléau et dont on mesure mieux aujourd'hui les désastres. Il ne faut pas laisser partir la FDJ dans les mains du privé qui recherchera la rentabilité et donc le développement des jeux d'argent afin d'accroître les dividendes des actionnaires privés. L'enjeu de santé publique ne sera pas une préoccupation des actionnaires privés alors qu'il faut se saisir de cette question importante. La privatisation, ce sont des risques accrus d'addiction aux jeux d'argent.

La lutte contre le blanchiment d'argent exige aussi le contrôle public de la FDJ par l'Etat. À l'heure où la lutte contre la fraude et la délinquance financière sont des réalités qui imposent de redoubler d'efforts, il est aberrant de privatiser la FDJ et de se priver d'un outil public indispensable pour surveiller les mouvements financiers liés aux jeux.

Pour mettre en avant son projet, le Ministre de l’Economie promettait la mise en place d’une autorité unique et indépendante chargée du contrôle des jeux. Dans les faits, on va de déception en déception. Finalement, ce seront 30% des mises qui échapperont au contrôle de cette nouvelle agence. En outre, l'actuel fichier des personnes interdites aux jeux n'est pas satisfaisant et mérite d'être renforcé pour être efficace.

La FDJ en chiffres : 15,8 milliards de chiffre d’affaires en 2018 correspondant aux mises des joueurs; 3,5 milliards de recettes issues des taxes. L’enjeu financier pour l’Etat, c’est la perte directe de dividendes reçus par l’actionnaire public : environ 130 millions d'euros que la Française des Jeux verse à l’Etat chaque année. C’est autant d’argent finançant notre système social qui finira dans les mains d’actionnaires privés.

Rien ne justifie cette privatisation à part une application orthodoxe de la doctrine libérale. Il s’agit d'une décision dangereuse qui fait fi de l'intérêt général et d’une vision de court terme. Elle rappelle clairement la privatisation des sociétés d’autoroute dont on mesure aujourd'hui la perte financière pour l'Etat. Cette nouvelle vente du patrimoine des Français doit être combattue fermement et totalement.

Privatiser la Française des Jeux, mais aussi Aéroports de Paris ou encore Engie, c’est brader nos bijoux de famille et spolier les Français !

Les sénateurs ont rejeté en nouvelle lecture le texte de la loi PACTE sur la base d'un refus des privatisations d’Aéroport de Paris, ENGIE, et de la Française des Jeux. Ce sont désormais les députés qui devront se prononcer en lecture définitive. Leur responsabilité est grande. Avec la Gauche Républicaine et Socialiste, je choisis le service de l’intérêt général et non les intérêts privés.

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13 avril 2019 6 13 /04 /avril /2019 11:45

 

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12 avril 2019 5 12 /04 /avril /2019 15:40

Le lundi 18 mars, Emmanuel Macron a déclaré qu'il ne toucherait pas au texte fondateur de la laïcité en France. "Ma vision est claire : c’est 1905 et rien que 1905", a déclaré le président de la République face à une soixantaine d'intellectuels réunis pour une soirée "grand débat" à l'Elysée, diffusée sur France Culture. "Je ne souhaite pas qu’on change la loi de 1905 et ce qu’elle représente et ce qu’elle permet de préserver", a-t-il insisté.

Ce recul par rapport aux intentions jusqu’ici affichées est plutôt une bonne nouvelle dont il faut se féliciter ! Ce n’est pas pour autant un gage de sécurité pour l’avenir.

On peut en effet attaquer la loi de 1905 sans toucher à la lettre du texte. La loi Debré, qui finance sur fonds publics une école privée à vocation prosélyte, est le modèle de ce type de mise en cause. L’ordonnance du 21 avril 2006 autorisant la construction d’édifices de culte sur des terrains publics par baux emphytéotiques administratifs en est un autre. Pour un loyer, qui peut être de 1 € par an, les collectivités locales peuvent mettre à la disposition des religions des terrains pour une durée de 99 ans. Cela contrevient manifestement à l’article 2 de la loi de 1905 …. Sans toucher au texte de la loi.

D’autre part, on sait que l’interprétation que Macron fait de la loi de 1905 reste extrêmement problématique. Sa conception de ce qu’il appelle « laïcité » est plus proche de celle que s’en faisait Jean Paul II qui, en 2004, lors de ses vœux au corps diplomatique, déclarait : « Dans une société pluraliste, la laïcité est un lieu de communication entre les diverses traditions spirituelles et la nation » que de celle de Jean Jaures.  Pour le Pape, comme pour le Président de la République, la laïcité n’est, en surplomb des religions, l’affirmation de la liberté de conscience, la condition de la libre expression des convictions personnelles, mais elle serait, à leur niveau, un simple outil de communication entre les religions.

Dans de telles conditions, l’affirmation présidentielle « je ne souhaite pas qu’on change la loi de 1905 » n’est pas faite pour rassurer les laïques quant à la volonté présidentielle de défendre et promouvoir la laïcité.

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11 avril 2019 4 11 /04 /avril /2019 11:14

Communiqué du CNAL

Les postes au concours de professeur des écoles ont été publiés au Journal Officiel. Pour la deuxième année, les postes au concours du public sont en chute.

En 2019, il y aura 1065 postes de moins qu’en 2018 (-9%). Dans le même temps, l’enseignement privé bénéficiera d’une hausse de 310 postes (+38%). Cette distorsion déroge à la règle des 80/20 et attribue un nouveau privilège aux établissements privés. Pour le CNAL, il est surprenant que la baisse des besoins en recrutement ne touche que l’enseignement public. A moins que cette disposition ne soit, une anticipation des besoins des écoles maternelles privées, conséquence de l’abaissement de l’instruction obligatoire à trois ans. Cela se traduirait par l’obligation de financement du forfait communal par les municipalités, mais aussi par un développement de classes et d’école maternelles privées.

Dans tous les cas de figure, les places offertes aux concours sont des signaux donnés aux étudiants, à leurs familles et au-delà. Le CNAL dénonce la séparation de la jeunesse de notre pays, dans deux filières scolaires, selon des critères essentiellement sociaux. Elle n’est pas combattue mais au contraire consolidée par cette répartition des postes au concours de professeur des écoles.

Cette séparation de la jeunesse, qui est dans de nombreux territoires une véritable ségrégation, est insupportable en République : elle tourne le dos à la recherche de cohésion nationale et à la laïcité. Face aux fractures qui divisent la société française, il est grand temps de réunir sa jeunesse dans un lieu où elle pourra faire l’expérience de la différence dans la fraternité, et cesser d’investir de l’argent public dans d’autres voies que celle de l’école publique.

Paris, le 10 avril 2019.

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10 avril 2019 3 10 /04 /avril /2019 10:40

Les propos gouvernementaux à l’issue du « Grand débat » donnent à penser que le pire est encore possible.

 Le chef de l'Etat avait demandé aux Français dans la lettre quels services publics voulaient-ils supprimer et les Français ont répondu qu'ils ne voulaient pas les voir disparaître.

Il demandait quel l impôt fallait-il baisser en priorité ? Les participants au débat ne demandent pas clairement des baisses d ‘impôts mais plus de justice fiscale ce qui n’est pas tout à fait la même chose.

Macron et son gouvernement  vont tenter de sélectionner dans la masse de propos, parfois contradictoires, qui ont été tenus depuis quelques semaines ce qui ira dans le sens de la politique qu’ils entendent mener. Ils avaient d’ailleurs clairement annoncé les choses : nous ne changerons pas de politique !

Encore quelques jours et on va voir le grand manipulateur à l’œuvre.

 

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