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  • : Le blog de bouchet
  • : G. Bouchet la vie muncipale de Valence. Des réflexions sur la vie politique locale, départementale, nationale.
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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 08:00

geothermie.jpgEn 1980-1981, la municipalité de Rodolphe Pesce  avait fait procédé à un forage expérimental au quartier de la Chamberlière afin d’étudier la possibilité d’avoir recours à la géothermie pour fournir de la chaleur à la ville de Valence.

Le forage avait atteint 3500m. On avait trouvé de l’eau chaude,  Mais, faute de débit suffisant, il n’avait pas été possible d’envisager une exploitation de la ressource. Les coûts prévisionnels de mise en œuvre d’une technique palliant cette insuffisance du débit rendaient l’opération économiquement sans intérêt.

Depuis cette époque, la situation a évoluée.

Le prix des énergies fossiles (pétrole, gaz) a  été multiplié par quatre ; le Grenelle de l’environnement a prévu un soutien appuyé aux réseaux de chaleur alimentés à partir de sources  renouvelables ; les techniques d’extraction ont progressé et des entreprises se sont spécialisés dans la mise en œuvre de méthodes permettant d’utiliser la géothermie profonde pour produire, par cogénération, de l’électricité et de la chaleur.

Alors ? Pourquoi pas y regarder de plus près et reprendre les études sur cette source d'énergie dans le cadre de la réflexion sur la transition énergétique !

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 08:00

L’Assemblée nationale a adopté en première lecture le projet de loi d’orientation et de  programmation pour la refondation de l’École de la République, mardi 19 mars 2013. Un rapport annexé définissant les objectifs de la politique d’éducation a été approuvé comme constituant un élément explicatif de la loi. On y trouve un certain nombre de paragraphes qui interrogent – et inquiètent – le jacobin que je suis, attaché à l’unicité de la loi républicaine et à son application sur l’ensemble du territoire. (En gras les expressions qui me posent question).  

 

« La réforme des rythmes doit agir comme un levier pour faire évoluer le fonctionnement de l’école autour d’un projet éducatif territorial et doit conduire à mieux articuler les temps éducatifs et les temps périéducatifs et, par conséquent, à coordonner les actions de l’État, des collectivités territoriales et des organismes oeuvrant dans le champ éducatif. »

 L’article 46 du projet de loi précise : « Des activités périscolaires prolongeant le service public de l’éducation, et en complémentarité avec lui, peuvent être organisées dans le cadre d’un projet éducatif territorial associant notamment aux services et établissements relevant du ministre chargé de l’Éducation nationale d’autres administrations, des collectivités territoriales, des associations... »

 

La circulaire n° 2013-036 du 20 mars 2013 précise les objectifs et les modalités d'élaboration d'un projet éducatif territorial.  Elle  confirme la territorialisation de l’École annoncée par le projet de loi de refondation et le décret du 24 janvier sur les rythmes scolaires. Le PEDT (Projet éducatif territorial), qui « relève de l'initiative de la collectivité », « est un outil de collaboration locale qui peut rassembler à l'initiative de la collectivité territoriale l'ensemble des acteurs intervenant dans le domaine de l'Éducation.

« Le projet éducatif territorial (PEDT), mentionné à l'article D. 521-12 du Code de l'éducation, formalise une démarche permettant aux collectivités territoriales volontaires de proposer à chaque enfant un parcours éducatif cohérent et de qualité avant, pendant et après l'école, organisant ainsi, dans le respect des compétences de chacun, la complémentarité des temps éducatifs. »

Après cela, l’éducation restera-t-elle longtemps encore nationale ?

Il y a besoin de sérieuses clarifications  au cours de la navette parlementaire.

 

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15 avril 2013 1 15 /04 /avril /2013 08:00

L'avant-projet de loi décentralisation a été présenté en conseil des ministres mercredi 10 avril.

L’ensemble, dont le but semble bien être de préparer le cheminement  vers une  « l’Europe des régions », et d’éclater le territoire national en « métropoles » concurrentes les unes des autres,  a été débité en trois blocs. L'objectif de ce tronçonnage, de l’aveu même du Président du Sénat, est de réduire « le risque de voir le texte rejeté",

En effet, ce projet modifie profondément l’organisation territoriale française en créant 13 « métropoles urbaines », agglomérations de plus de 400 000 habitants, qui  engendreront un écosystème favorable à la croissance, via la recherche, les universités, les transports.", Une Conférence territoriale de l'action publique, présidée par le président de région, rassemblant les représentants de l'ensemble des exécutifs locaux – régions, départements, métropoles, agglomérations –, ainsi que des délégués de maires et de communautés de communes, coordonnerait l'ensemble des actions publiques à l’échelle d’un territoire.

Déjà un certain nombre de voix s'élèvent contre la logique de ce projet, notamment du côté de l'association des maires ruraux de France, qui voit dans cette orientation un déplacement de l'autorité de l'Etat vers les régions, une volonté de concentration de la population et des richesses sur des pôles urbains et une menace contre les principes d'égalité dans l'accès de tous aux services publics nationaux.

La création autour de Valence-Romans d’une « grande agglomération » regroupant la moitié de la population de la Drôme et créant un déséquilibre majeur dans le département s’inscrit dans ce mouvement de concentration dont il faudra analyser avec beaucoup de soin les buts réels et les conséquences éventuelles.

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14 avril 2013 7 14 /04 /avril /2013 08:00

Le doute, marque de la liberté de penser

« Le doute est le sel de l’esprit ; sans la pointe du doute, toutes les connaissances sont bientôt pourries. J’entends aussi bien les connaissances les mieux fondées et les plus raisonnables. Douter quand on s’aperçoit qu’on s’est trompé ou que l’on a été trompé, ce n’est pas difficile ; je voudrais même dire que cela n’avance guère ; ce doute forcé est comme une violence qui nous est faite ; aussi c’est un doute triste ; c’est un doute de faiblesse ; c’est un regret d’avoir cru, et une confiance trompée. Le vrai c’est qu’il ne faut jamais croire, et qu’il faut examiner toujours. L’incrédulité n’a pas encore donné sa mesure. Croire est agréable. C’est une ivresse dont il faut se priver. Ou alors dites adieu à liberté, à justice, à paix. Il est naturel et délicieux de croire que la République nous donnera tous ces biens ; ou, si la République ne peut, on veut croire que Coopération, Socialisme, Communisme ou quelque autre constitution nous permettra de nous fier au jugement d’autrui, enfin de dormir les yeux ouverts comme fond les bêtes. Mais non. La fonction de penser ne se délègue point. Dès que la tête humaine reprend son antique mouvement de haut en bas, pour dire oui, aussitôt les rois reviennent. »

Alain, « Libres propos »

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12 avril 2013 5 12 /04 /avril /2013 08:00

Que les ministres et les députés publient ou ne publient pas leur patrimoine : on s'en fiche. Cela n'empêchera pas les fraudeurs de frauder, les tricheurs de tricher et les menteurs de mentir.

 

La priorité du gouvernement devrait être  le combat pour l'emploi, donc pour la croissance et par conséquent pour la réorientation de la politique européenne qui met les nations et les citoyens aux abois.

.

Tous le reste n'est que balivernes et théâtre d'ombre.

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 08:00

Jacques Fournier, ancien conseiller d'Etat, vient de publier aux éditions odile Jacob : "L'Economie des besoins : une nouvelle approche du service public".

 

Dans une interview à l'occasion de la sortie de son ouvrage, il nous livre cette réflexion : "Actuellement l'Europe fonctionne comme un frein à l'économie des besoins, pour deux raisons . D'une part, elle est restée principalement un marché. Elle n'est pas devenue une Nation menant une action publique cohérente et globale. Le volet régulation du marché est bien présent. Mais il n'y a que des embryons de service public européen. D'autre part, avec la crise des dettes souveraines et le traité de rigueur budgétaire, on s'est engagé dans une démarche d'austérité qui frappe toutes les actions publiques, notamment celle qui concerne le service public.

Le budget européen représente moins de 2% du PIB. Si l'Europe était véritablement une nation ayant la volonté d'organiser ses services publics, ce pourcentage serait beaucoup plus élevé. Les Etats-unis, où les Etats fédérés ont des compétences importantes, et dont l'Etat fédéral n'est pas spécialement interventionniste, ont un budget qui repésente 20% du produit national. Au contraire de l'Europe, les Etats Unis existent bel et bien en tant que nation.

 

A méditer !

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10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 08:00

Lundi dernier, le président de la république a installé  l'Observatoire de la laïcité.

Six ans après sa création officielle par Jacques Chirac, en 2007, laissé sans  suite  - on sait bien pourquoi - par son successeur, l’Observatoire a pour mission d’assister le gouvernement dans son action visant au respect du principe de laïcité dans les services publics. Il réunit les données, produit et fait produire les analyses, études et recherches permettant d’éclairer les pouvoirs publics sur la laïcité. Il peut saisir le Premier ministre de toute demande tendant à la réalisation d’études ou de recherches dans le domaine de la laïcité. Il peut proposer au Premier ministre toute mesure qui lui paraît permettre une meilleure mise en oeuvre de ce principe, notamment pour assurer l’information des agents publics et des usagers des services publics. Il peut enfin être consulté par le Premier ministre ou les ministres sur des projets de textes législatifs ou réglementaires.

Composition de cet observatoire :

M. Jean-Louis BIANCO, Président

M. Jean GLAVANY, député P.S ; Mme Marie-Jo ZIMMERMANN, députée UMP ; Mme Françoise LABORDE, sénatrice PRG ; M. François-Noël BUFFET, sénateur UMP
2° Sont nommés à l'observatoire de la laïcité en qualité de membres désignés en raison de leur compétence et de leur expérience : Mme Soraya AMRANI MEKI ; M. Alain BERGOUNIOUX ; M. Abdennour BIDAR ; Mme Armelle CARMINATI ; M. Alain CHRISTNACHT ; Mme Annie GUILLEMOT ; M. Patrick KESSEL ; Mme Laurence LOEFFEL ; M. Daniel MAXIMIM. ; Mme Rose-Marie VAN LERBERGHE.
M. Nicolas CADENE rapporteur général de l'observatoire de la laïcité.

Au travail, mesdames et messieurs. Il y a du pain sur la planche

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9 avril 2013 2 09 /04 /avril /2013 08:00

La commission administrative paritaire a examiné, lors de sa dernière réunion (28 mars) la liste des avancements de grades et les promotions internes rendues possibles par la réglementation en vigueur.

 

Beaucoup de catégories sont encadrées par des régles de quota (décret 2006-1462) qui limitent à 1 promotion pour trois recrutements ces possibilités de promotion .

 

Dans ces conditions, pour 78 promotions possibles - toutes filières confondues - la CAP a donné un avis favorable à 77 promotions.  

 

Malgré un cadre budgétaire extrèmement contraint, ces propositions témoignent de la volonté de saisir toutes les opportunités d'assurer à un maximum d'agents des progressions de carrières conformes à leur investissement au service de la collectivité.

 

Reste maintenant à l'autorité térritoriale : le maire, le soin de confirmer ou non ces avis.

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8 avril 2013 1 08 /04 /avril /2013 08:00

imagesCADL2I7J.jpgLa fusion des conseils généraux des deux départements alsaciens et de la région ne se fera pas. C’est heureux.

 

On nous a présenté cette affaire comme visant une rationalisation des échelons administratifs et une économie de moyens. Mensonge.

 

En décembre 2011, les promoteurs du projet  dévoilaient très exactement leurs intentions : «Si nous acceptons de fonder le Conseil d'Alsace (…) nous renforcerons l'attractivité de nos territoires et leur compétitivité en Europe (…) L’Alsace dans la compétition libérale de grandes régions européennes doit s’intégrer au «Rhin Supérieur» (…) Dans la stratégie de la création de grandes régions économiques européennes, le Conseil d'Alsace doit (…) contribuer, au mieux de ses forces, à renforcer la cohésion territoriale de la Région Métropolitaine Tri nationale du Rhin Supérieur, périmètre d'excellence du développement économique(…)».  (Résolution du  Congrès d’Alsace.)

 

Ainsi, sous couvert d'efficacité administrative,  c’est clairement à un démontage du modèle français au profit d’un modèle d’organisation territorial transfrontalier que l’on entendait  procéder. C’est à cette volonté de redessiner la carte d’une Europe au service d’un projet de développement d’une économie « libérale », dont on voit bien tous les jours les ravages qu’elle cause, et qui se soucie peu de l’existence et de l’intérêt réel de peuples, que les alsaciens ont mis un frein.

 

D’autres tentatives viendront, à quoi il faudra opposer la volonté de coopération des nations plutôt que la création artificielle d’Euro-régions qui menacent tout à la fois  l’indivisibilité de la République et la solidarité natinale.

 

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7 avril 2013 7 07 /04 /avril /2013 08:00

Tunisie, Libye, Egypte....

 

Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix en 2003, avocate iranienne en exil à Londres, livre son sentiment dans une interview à une revue syndicale enseignante :

 

Si tout cela débouche sur une démocratie, évidemment ça aura un effet bénéfique aussi pour le peuple iranien. Cela pourrait encorager l'arrivée d'une démocratie en Iran. Mais après chaque révolution, il est naturel d'avoir une période de crise. Il faut savoir être patient avant d'envisager l'avenir. Il me semble que tous ces pays musulmans doivent veiller à séparer l'Etat de la religion afin que le pouvoir ne puisse pas abuser des convictions religieuses de son peuple. Je suis moi-même une musulmane pratiquante, mais je crois que le sécularisme est le premier pas vers la démocratie.

 

Revue de la FSU  - avril 2013 - page 30.

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