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  • : Le blog de bouchet
  • : G. Bouchet la vie muncipale de Valence. Des réflexions sur la vie politique locale, départementale, nationale.
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6 mars 2015 5 06 /03 /mars /2015 19:32

C’est la première fois qu’un dirigeant d’une des trois composantes de la Troïka, formée par le FMI, la Commission et la BCE, le dit face caméra. « L’argent a été donné pour sauver les banques françaises et allemandes, pas la Grèce », a déclaré Paulo Batista, l’un des 19 élus parmi les 24 membres du conseil d’administration du Fonds monétaire international.

Du fait de ses fonctions, la parole de Batista est plus libre que celle des membres du Conseil des gouverneurs qui, eux, représentent les gouvernements et les banques centrales. Mais les critiques pour le moins rudes de Paulo Batista tranchent avec le langage d’ordinaire très policé qui règne au sein de l’institution.

Dans cette interview donnée à Alpha TV, une chaîne privée grecque, le Brésilien dénonce les choix imposés à la Grèce par la Commission et la Banque centrale européenne. Il n’épargne pas non plus sa patronne, accusant Christine Lagarde de préserver avant tout les intérêts de l’Union européenne plutôt que celui des Grecs.

Le FMI a cependant évolué. Grâce notamment aux travaux menés par Olivier Blanchard son chef économiste, elle n’est plus le temple des positions ordolibérales, désormais défendues par la BCE et la Commission. Cela n’a d’ailleurs pas échappé à Paulo Batista.

Il invite ainsi la Grèce à venir négocier avec un FMI, plus conciliant, la restructuration de sa dette. Un FMI qui, dit-il, « tout comme les partenaires européens, ne doit pas faire comme si les élections grecques n’avaient pas eu lieu ». Ils enfoncent même le clou en expliquant que les promesses passées n’engagent pas le gouvernement Tsipras.

Lu sur le site de Marianne2

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5 mars 2015 4 05 /03 /mars /2015 10:45

Jean-Pierre Chevènement était l'invité de France 5, samedi 28 février 2015. Il répondait aux questions de Franz-Olivier Giesbert et des chroniqueurs de l'émission "Les Grandes Questions". (Extraits)

  • Que des communautés existent, c'est une évidence. Il y a des gens qui se sentent appartenir à une communauté. Mais pour autant, doivent-ils se désinvestir de la République ? Ne sont-ils pas Français pour autant ? Peut-on imaginer qu'on est juif ou Français ? Non ! On est juif et Français, musulman et Français, catholique et Français.
  • La France a une histoire. La France a fait la nation. La nation a proclamé la République. C'est cette séquence, France-nation-République, à laquelle je suis attaché.
  • La République est accueillante à toutes les diversités.
  • Mettons l'accent sur ce qui nous rapproche, et pas sur ce qui nous oppose.
  • Il faut s'habituer à ce que la France va devenir une nation de plus en plus métissée. Moi ça ne me gêne absolument pas, dès lors que la loi républicaine s'applique à tous. Il faut être intraitable là-dessus. Et je suis tout à fait confiant : au fil du temps, l'intégration se fera.
  • La France a intégré des vagues de migration de tout temps. Ces apports font qu'on ne peut pas parler d'assimilation : cela revient à évoquer une identité qui serait figée, stable, mais plutôt d'intégration, car ces apports doivent se faire dans le respect de la personnalité structurée de la France.
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4 mars 2015 3 04 /03 /mars /2015 16:31

Dans le canton de Valence 3, monsieur le maire de Beauvallon soutient la candidature de N. Daragon pour les cantonales des 22 et 29 mars. C'est son droit le plus strict.

Ce qui surprend, par contre, ce sont les motifs qu'il avance dans la presse pour justifier son choix : J'accorde mon soutien à l'homme qu'il est, pour ses qualités d'élus local, indépendamment du parti politique auquel il appartient.

Qui peut croire que le soutien à une personnalité comme N.Daragon, investit pas l'U.M.P, cumulant les fonctions de maire, de président de l'agglomération, de conseiller général, puisse être indépendant du parti politique auquel il appartient ?

L'élection (à ce jour éventuelle) de N. Daragon ne sera-t-elle pas comptabilisée parmi les élections U.M.P ?

La naïveté du maire de Beauvallon, si naïveté il y a, n'ira pas jusqu'à croire ce qu'il dit.

En tout cas, nous n'aurons pas, nous, la naïveté de le croire.

On a le droit de voter à droite. Le faire en tentant de donner à croire que ce n'est pas n'est pas d'une grande dignité.

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3 mars 2015 2 03 /03 /mars /2015 12:00

Dans le cadre des diverses interventions qui me sont demandées à la suite des évènements de janvier et du renouveau de l’intérêt pour la laïcité, Je prépare un exposé sur le thème de l’enseignement de la « morale laïque ».

Je relis ces quelques phrases de Condorcet qui méritent une solide réflexion.

Si quelques opinions paraissent des erreurs dangereuses, ce n’est pas en faisant enseigner des opinions contraires qu’on doit les combattre et les prévenir….c’est en assurant aux bons esprits les moyens de se soustraire à ces erreurs et d’en connaître tous les dangers.

Le rôle de l’école est d’armer contre l’erreur…mais elle n’a pas le droit de décider où réside la vérité et où se trouve l’erreur.

L’Etat ne peut pas établir un corps de doctrine qui doive être enseigné exclusivement.

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2 mars 2015 1 02 /03 /mars /2015 12:25

Le Dauphiné libéré fait sa une du jour sur les difficultés des communes à entretenir « leurs églises ».

C’est l’occasion de rappeler que ces difficultés tiennent au fait que la loi de 1905 n’est pas appliquée.

L’article 4 de la loi prévoit : Dans un délai d’un an à partir de la promulgation de la présente loi, les biens mobiliers et immobiliers …seront…transférés …aux associations qui, en se conformant aux règles d’organisation générale du culte dont elles se proposent d’assurer l’exercice se seront légalement formées. Cette formule avait été adoptée après de longs débats dans lesquels Jean Jaurès avait pris une part essentielle.

Les églises devaient donc être transmises, en plein propriété, aux communautés catholiques qui en assureraient désormais l’entretien.

Condamnant la séparation des Eglises et de l’Etat, le pape Pie X interdit aux catholiques français de constituer les associations qui devraient prendre possession des lieux de cultes.

Dans le bras de fer qui l’oppose alors à la papauté, c’est finalement l’Etat français qui cédera. Acceptant l’ukase du Vatican contre la loi de Séparation les accords Poincaré-Briand-Ceretti de 1924 donneront l’usage des églises aux catholiques sans qu’ils en prennent la propriété. Les communes supporteront donc le financement de l’entretien du lieu de culte d’une religion particulière. C’est l’ensemble des citoyens, catholiques ou non, qui paieront.

Etonnant, non, en régime de séparation des Eglises et de l’Etat ?

Appliquons la loi sz 1905 et les communes verront leur budget allégé !

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 17:50

Le ministre de l’intérieur vient d’annoncer un certain nombre de mesures concernant la formation des imans. L'Etat va inciter les imams à suivre des formations civiques et civiles dans les universités, qui leur ouvriront même des débouchés. Le gouvernement veut aussi inciter davantage d'établissements d'enseignement musulmans à être sous le régime du contrat avec l'Etat (comme c'est le cas des établissements catholiques). Parallèlement, la trentaine d'écoles confessionnelles musulmanes hors contrats verront leurs contrôles renforcés. (Source France-Info)

Ces dispositions méritent d’être observées avec une très grande attention. En effet, la loi de 1905 fait interdiction à l’Etat d’intervenir dans l’organisation des cultes dont il garantit le libre exercice. En aucun cas il ne sera donc fondé à imposer quoique ce soit aux communautés musulmanes qui embauchent et salarient des imans. En tout état de cause, la liberté de ces communautés restera entière et les imans « autoproclamés » ne disparaîtront pas par le simple fait de l’apparition de formations universitaires consacrées aux religions et à la laïcité.

Certes, l’Etat pourra exiger la possession d’un diplôme reconnu pour les « aumôniers musulmans » qu’il envisage de recruter pour les prisons ou les hôpitaux. Mais s’il l’exige des musulmans, ne devra-t-il pas aussi l’exiger des catholiques, des protestants ou des juifs ? A l’évidence si. On en reviendrait alors presque au Concordat en vertu duquel l’Etat choisissait les prêtres et l’Eglise leur accordait l’investiture cléricale.

D’autre part, qui seront les cadres de ces formations universitaires ? Des universitaires laïcs ou des « clercs » ? Déjà des mosquées se positionnent pour être lieux de formation des imans. C’est le cas de la mosquée de St Etienne dont le recteur écrit ce jour au ministre : Dans le Cadre de la restructuration de L'islam de France et de La formation des Imams en France, nous estimons que les grandes Mosquées de France, dont fait partie La grande Mosquée Mohammed VI de Saint Etienne, disposent de capacités à la fois structurelle et organisationnelle pour participer à la réflexion Générale sur L'Islam de France et assurer une mission de formation des jeunes Imams tant sur le plan théologique que dans d'autres domaines de compétences pour faire face au défi important que doit relever notre société.(vor sa lettre sur le site zoomdici.fr). Sous entendu :agréez moi et...financez-moi !

Reste en effet la question du financement de tout cela. On voit poindre dans les déclarations ministérielles la perspective d’une extension du bénéfice de la loi Debré à de nouveaux établissements confessionnels. Ce n’est à proprement parler une orientation qui puisse retenir la faveur des laïcs qui réclament, au contraire, l’abrogation de la loi Debré qu’ils estiment non conforme aux principes de laïcité de l’Etat.

Prudence donc.

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26 février 2015 4 26 /02 /février /2015 08:00

Meeting départemental


Expérience, renouvellement, continuité, action : Didier GUILLAUME, Président du Conseil général de la Drôme, Sénateur, et l'ensemble des candidats de la majorité départementale présenteront leurs 7 engagements pour la Drôme et les Drômois lors d'un meeting départemental :

Vendredi 27 février 2015 à 19 h

Saint Marcel lès Valence
Espace Liberté

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25 février 2015 3 25 /02 /février /2015 17:10

Intervention de Marie-Françoise Bechtel, députée de l'Aisne et 1ere vice-présidente du MRC, à la tribune de l'Assemblée nationale dans le cadre du projet de loi "nouvelle organisation territoriale", mardi 17 février 201

Nous aurons des régions alourdies par des compétences de gestion – routes, établissements scolaires, ports – alors qu’il eût fallu les libérer pour en faire les vecteurs de grands projets économiques, de grandes infrastructures, de programmes de recherche et d’innovation.
Nous aurons ensuite des départements réduits à la portion congrue. Même si leur disparition est aujourd’hui moins actuelle, elle reste probablement programmée dans l’esprit des auteurs de la réforme.
Le département doit – c’est du moins la vision qu’en a le MRC – faire vivre des équipements et des services publics, faute de quoi c’est l’égalité citoyenne tout entière qui sera atteinte. L’organisation territoriale à géométrie variable, dans laquelle ce seront tantôt les métropoles, tantôt les départements, tantôt les intercommunalités qui assumeront les services publics, s’accorde mal avec le cartésianisme des Français, alors même que l’on parle beaucoup, par ailleurs, de lisibilité de la réforme…..

Le Mouvement républicain et citoyen, attaché à l’idée de modernisation de notre territoire, et d’abord de notre économie, ne croit ni en de grandes régions hétérogènes et très lourdement chargées en compétences de gestion au quotidien, ni surtout en une organisation à géométrie variable, en métropoles et intercommunalités très agrandies, là où la structure départementale, le cas échéant agrandie elle-même, offrait un cadre raisonnable, lisible, et qui n’empêchait pas le mouvement d’urbanisation de se poursuivre à un rythme raisonnable tout en palliant l’effet d’éviction par le « centripètisme » qui en résultera fatalement, et qui est au territoire ce que la centralisation excessive est à l’État national.

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24 février 2015 2 24 /02 /février /2015 19:33

La doublette UMP pour les cantonales dans le canton de Valence 4 fait diffuser son tract électoral.

Le « programme » qui nous est proposé, en 4 points, me semble singulièrement indigent.

On n’y retrouve les propositions qui parlent à l’extrême droite : l’obsession sécuritaire (video protection dans les transports scolaires et l’annonce d’une contrepartie obligatoire à toutes aides sociales (comme si les titulaires de ces aides étaient des profiteurs) et pour le reste des mots creux. « Créer des richesses pour créer des emplois » comme si le Conseil départemental avait la vocation de « créateur de richesse » ou « préserver notre environnement et notre cadre de vie » ce qui est un formulation d’une banalité à faire sourire ;

Par contre rien sur la responsabilité du conseil en matière de santé publique, de protection maternelle et infantile, de solidarité intercommunale, etc…. postes qui relèvent de la responsabilité spécifique du conseil.

C’est donc un peu court pour convaincre ceux qui souhaitent autre chose qu’un vote purement partisan.

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23 février 2015 1 23 /02 /février /2015 10:48

Liberté pédagogique de l'Enseignement catholique vis à vis de la laïcité

(Lu sur le site de l’enseignement catholique de Paris)

Le contrat d’association qui lie les classes des établissements privés avec l'État porte sur les règles et les programmes de l'enseignement public et pas sur le choix des politiques éducatives et de leurs supports : ressources pédagogiques, partenariats de l'Éducation nationale et intervenants agréés. Tout en partageant les grands principes républicains, les établissements catholiques restent libres et responsables de leur politique éducative et du choix de leurs supports et outils comme la Charte de la laïcité à l'école promue en 2013 par le Ministère de l'Éducation nationale dans les écoles publiques.

A propos de la Charte de la laïcité désormais affichée dans les écoles et établissements secondaires publics, le secrétaire général de l'enseignement catholique a tenu à rappeler que le document ne s'appliquait pas à l'enseignement catholique. «La laïcité républicaine, nous y adhérons pleinement. En revanche, la laïcité des établissements, nous ne pouvons y souscrire», a-t-il rappelé.

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