LES INÉGALITÉS NORD-SUD VUES D’EUROPE
Par Jacqueline Costa-Lascoux, directrice de recherche au CNRS, membre du Haut Conseil à l’Intégration
Jeudi 14 janvier 2010 à 20h - Université Stendhal - Pôle Latour Maubourg - Valence
LES INÉGALITÉS NORD-SUD VUES D’EUROPE
Par Jacqueline Costa-Lascoux, directrice de recherche au CNRS, membre du Haut Conseil à l’Intégration
Jeudi 14 janvier 2010 à 20h - Université Stendhal - Pôle Latour Maubourg - Valence
L'activité principale d'une opposition c'est de s'opposer.
Nicolas Daragon et nos collègues de la minorité municipale le font avec une visible délectation et un manque de nuance qui frise la simple malveillance.
Ils pourraient le faire avec plus de finesse et surtout plus de sérieux.
Le train de vie de la mairie augmente de 11% affirment-ils.
Où vont-ils chercher ces chiffres ?
Le budget de fonctionnement de la ville augmente précisément de 1, 38 % d'une année sur l'autre, soit le montant de l'inflation annuelle constaté par les statistiques officielles.
Accroître un budget de fonctionnement du montant de l'inflation ne peut pas passer pour un accroissement coupable de son niveau de vie, surtout quand cette augmentation inclue les 3 % de hausse
de la masse salariale générés par les mécanismes que j'ai déjà indiqué (voir note 09.277)
Quant à nous reprocher de poursuivre des opérations engagées par nos prédécesseurs, c'est d'une franche mauvaise foi. Poursuivre et achever des chantiers engagés : musée, requalification de la
RN7 ... c'est simplement être soucieux de ne pas gaspiller les deniers publics. C'est la moindre des responsabilité quand on a, tant soit peu, le sens de l'intérêt public que de ne pas ignorer
les encours.
Par ailleurs, que Nicolas (Daragon) veuille ignorer la publication du programme d'investissement chiffré sur le cinq années à venir qui accompagne la présentation de ce budget
2010, témoigne simplement de ce que l'esprit de chicane de l'opposition l'emporte sur l'esprit de sérieux qui devrait présider à tout débat sur l'organisation des finances municipales.
Dommage.
Augmenter les taux d'imposition n'est pas une solution vers laquelle une majorité
municipale, quelle qu'elle soit, se dirige de gaiété de coeur. Mais il est pourtant des circonstances qui font de cette disposition une sorte de passage obligé.
Le choix devant lequel a été placé l'équipe municipale, pour établir un projet de budget pour 2010, a été simple dans ses termes. Sous l'effet de la crise, les recettes propres ont une forte
propension à diminuer. La dotation de fonctionnement de l'Etat n'augmente que de la moitié de l'inflation prévisible. Les besoins ont, quant à, eux une fâcheuse tendance à ne pas
se réduire mais bien plutôt à augmenter.
Plusieurs attitudes étaient possibles.
Réduire le niveau de réponse aux besoins, en supprimant des services.
Reporter certaines dépenses (entretien et rénovation des bâtiments publics par exemple) en attendant des jours meilleurs.
Réduire les investissements - au risque de contribuer à un fléchissement de l'activité économique locale.
Aucune de ces réponses n'était responsable. Maintenir le niveau des services à la population, ne pas hypothéquer l'avenir en ne laissant pas se détériorer le patrimoine, contribuer à maintenir un
niveau acceptable d'investissemet raisonné, ne pouvait passer que par un recours à une augmentation de la fiscalité qui, au regard de la situation, reste à un niveau raisonnable.
Le débat sur l’identité nationale, tel qu’il a été voulu par N. Sarkozy - via E. Besson - me paraît un débat inutile, voire dangereux par les dérives qu’il génère inévitablement quelle que soit la sincérité de certains participants.
La question de l’identité nationale est une question réglée depuis longtemps. L’identité française c’est celle qui est portée par notre devise nationale : Liberté, Egalité, Fraternité, à laquelle s’est ajoutée le principe constitutionnel de Laïcité
La seule question qui vaut d’être débattue aujourd’hui est celle de la citoyenneté.
Comment des femmes et des hommes, co-présents sur un même territoire peuvent-ils, dans leur diversité, s’organiser pour gérer ensemble, dans le respect des principes républicains rappelés ci-dessus, leur espace commun ?
Comment faire pour que tous ceux que la naissance, l’histoire, les péripéties ou les malheurs de la vie, la volonté … ont conduit sur le sol national, puissent effectivement disposer des moyens de participer à l’élaboration des lois qui régleront leur vie commune ?
Comment faire pour que chacun : jeune, vieux, grand, petit, blond, brun, blanc, noir, jaune, riche, pauvre, chrétien, athée, agnostique, bouddhiste, musulman … puisse disposer des informations et des moyens d’expression pour être un acteur responsable du contrat social ?
Comment faire pour que chacun puisse accéder, sans limite, au plein exercice des droits et des devoirs attachés à cette citoyenneté et se sentir membre de plein exercice de la communauté nationale ?.
Voilà les questions qui se posent aujourd’hui, concrètement, à la société française et qu’il faudrait mettre en
débat public. A ce débat, oui, j’aurai volontiers participé.
Promotion : Plus de 110 agents ont été promus en 2009, soit 45% de plus qu’en 2008.
Formation : 4000 jours de formation ont été dispensés, au profit de plus de plus de 900 agents.
Aide à l'emploi : Plus de 400 stagiaires accueillis dan sles services municipaux.