Des fonds européens vont renflouer les banques espagnoles à hauteur de 100 milliards.
Renflouer les banques…certes ! Mais en quoi cela règlera-t-il le problème de l’énormité de la dette de ce pays, la croissance exponentielle du chômage qu’il connait et quoi cela permettra-t-il de relancer son économie ?
Ce Nième plan de sauvetage monté par une Europe bancale va peut-être régler en partie des problèmes des banques espagnoles mais on peut douter de sa capacité à résoudre la question de la crise espagnole.
Dimanche, les Grecs vont voter. F. Hollande s’est permis de les mettre en garde quant aux conséquences de leur vote, ce qui n’est pas sans poser question. Les Français apprécieraient-ils qu’un chef d’Etat étranger leur donne des conseils pour leur vote de dimanche prochain ? Pas sûr ! L’hypothèse de la victoire des partis qui refuseront les conséquences du plan de « sauvetage » de leur pays n’est pas à exclure ce qui pourrait avoir pour conséquence la sortie de ce pays de la zone euro,
En Italie, la situation n’est guère plus brillante. La dette représente 120% du PIB et la croissance très faible depuis des années a été cassée par les mesures d’austérité prises par le gouvernement désigné par l’Europe en remplacement de S. Berlusconi. Comme il était prévisible, la politique de rigueur budgétaire, poussée à l’extrême, provoque une asphyxie de l’économie, qui à son tour engendre une baisse des recettes fiscales. L’Italie ne tiendra pas ses objectifs de déficit pour 2012. Elle fera bientôt appel à l’aide.
L’Union monétaire européenne dysfonctionne. C'est une évidence. Ce n’est pas une intégration politique plus poussée, comme le réclame certains, qui sauvera les choses.
L’été sera chaud et la rentré houleuse.