Parce que j"ai toujours plaidé pour une liste unique de la gauche aux prochaines municipales, certains de mes amis s"émeuvent, voire s"offusquent, de ce qu"il appellent mon " ralliement " aux Verts dans lequel ils veulent voir une forme de trahison. L"un d"eux va jusqu"à écrire : " Monsieur Bouchet, je ne vous estime plus ! " Je suis pour l"unité, oui. Fermement. Il y a un mois encore je disais aux Verts " Au prétexte que le Parti socialiste lui refuserait le poste de 1er adjoint, votre parti semble décidé à bâtir une liste particulière pour les prochaines municipales à Valence. Vous allez prendre là, mes amis, une décision qui risque d"être lourde de conséquence en facilitant grandement la tâche de la droite qui veut nous jouer : " Patrick, le retour ! " (07.153) Mais je ne suis pas pour l"unité sans contenu, pour le seul plaisir d"être ensemble. Il faut battre la doite sortante oui, mais pour mettre quoi à la place ? Le 7 octobre, j"écrivais, ici même (07.148) : La gauche peut gagner Valence en Mars 2008. Elle le peut à condition d"être à gauche. Entendons par là, à condition d"être fidèle aux principes qui définissent une identité de gauche. Dès lors que le parti principal, à qui personne n"a jamais été contesté qu"il devait être le pivot de l"union, refusait de jouer son rôle et d'honorer son engagement public du 11 octobre : Appuyés sur les valeurs qui sont celles de la gauche républicaine : démocratie, économie régulée, égalité, solidarité, laïcité, nous proposons d"aller ensemble vers la constitution d"une liste commune pour le prochaine municipale, et qu"il refusait de rassembler toute la famille pour faire place au centre, voire à la droite, il devenait difficile, sans se renier soi-même, de rejoindre ce rassemblement qui ressemble plus à un club de personnalités anti-Labaune qu'à un projet d'alternative politique. (voir D.L du 29.11.07)
J'ai le sentiment d'être fidèle mes convictions en participant à un rassemblement dont je me sais qu"il portera les principes auxquels je tiens.