11.238/ La Palestine à l'Unesco.

L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture pour objectif selon son acte constitutif de « contribuer au maintien de la paix et de la sécurité en resserrant, par l’éducation, la science et la culture, la collaboration entre nations, afin d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples »

Dans la droite ligne de sa charte constitutive, l’UNESCO a donc décidé lundi l'admission de la Palestine comme membre à part entière par 107 voix pour, 52 abstentions et 14 voix contre.

M. Nétanyahou, 1^er ministre israëlien, a affirmé que «de telles initiatives ne font pas avancer la paix, bien au contraire, elles l'éloignent encore. La seule voie de parvenir à la paix est à travers des négociations directes sans conditions préalables». Et dans la foulée, il a décrété des sanctions contre l’Autorité Palestinienne : gel du versement de fonds dus à l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas , d'accélération de la construction de 2000 logements à Jérusalem-Est et en Cisjordanie , etc…

On a du mal à comprendre la cohérence d’une telle position. En quoi l’admission d’un des protagonistes du conflit du Moyen Orient dans un organisme qui a pour but de contribuer au maintien de la paix par l’éducation et la culture peut-elle être considérée comme un acte agressif à l’égard de qui que ce soit ?

Je me félicite du vote de la France en faveur de l’admission de la Palestine à l’UNESCO.