En prélude au conseil, le receveur muncipal a présenté une très intéressante synthèse des comptes de la ville pour la période 2002-2006. Cet exposé simple et clair, exempt de toute intention démonstrative et partisane, permet de dégager une idée précise de l"état global des finances de la ville. Les chiffres indiqués sont des chiffres réels et certifiés. Les dépenses de personnel par exemple. Elles représentent en 2006, 60 % des charges de la ville. Elles croissent régulièrement et sont passées de 42 507 332 € en 2002 à 47 114 454 € en 2006. Elles restent cependant largement inférieures à ce que, en moyenne, les villes françaises de la taille de Valence dépensent. En 2006, cette charge représente 708 € par habitant alors que la moyenne nationale est de 801 euros. Une ville de la taille de Valence dépense donc en moyenne 15% de plus pour la rémunération de son personnel. On peut interprêter cet écart de plusieurs manières : Soit les personnels de Valence sont largement plus jeunes et donc rémunérés à des échelons moindres qu"ailleurs. C"est statistiquement peu probable. Soit, pour une charge de travail de même type, il y a moins de personnel à Valence et la masse salariale est donc moindre. On voit ce que cela signifie pour les conditions de travail des employés communaux. Soit, pour des effectifs identiques et une charge identique, les personnels valentinois sont moins bien payés qu"ailleurs. Quelle que soit l'explication juste, la situation des personnels municipaux sera un poste à revoir, dans le détail, par une nouvelle majorité municipale.