Lorsque la municipalité précédente avait présenté le plan qu"elle nommait : " Evolution du système de management de la ville de Valence " et qui était en fait une réorganisation complète du temps de travail et des indemnités versées au personnel j"avais, au nom de l"opposition d"alors, longuement argumenté notre refus de ce nouveau système. (Conseil municipal du 13.12.2004.) J"avais conclu ainsi : " parce que nous considérons que les personnels municipaux ont un rôle majeur à jouer dans la vie de la cité au service de la collectivité, nous pensons qu"il faut trouver d"autres moyens pour les encourager dans leur travail qu"un élargissement de l"éventail des rémunérations réelles et un alourdissement de la durée du travail. Nous pensons qu"il y a d"autres moyens de management pour permettre à tous d"exprimer le meilleur d"eux-mêmes que d"organiser entre agents une compétition pour obtenir des primes au mérite. "
Notre victoire aux élections de Mars 2008 nous fait donc évidemment obligation de revenir sur ce système et sur le type de rapport employeur/employés qui en découle.
Que les représentants du personnel et les syndicats nous rappellent cet engagement – et certains d"entre eux avec quelque véhémence (je pense au dernier tract de la CGT) – n"a rien d"illégitime sur le fond. On peut comprendre l"impatience des agents et l"exigence des syndicats de voir s"ouvrir une négociation globale sur cette question.
Pour expliqer - sinon justifier - les délais mis à l"ouverture de ces discussions, je plaiderai la complexité de la tâche pour démarrer un mandat dans des conditions difficiles et les modifications déjà engagées (plan de déprécarisation). Je soulignerai l"engagement pris par M. le Maire dans son courrier au personnel daté du 28 octobre de mettre ces questions à l"ordre du jour de la concertation à partir de mi-novembre. Ce calendrier sera évidemment tenu. (Voir notes 07.178 et 08.125)
