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  • : G. Bouchet la vie muncipale de Valence. Des réflexions sur la vie politique locale, départementale, nationale.
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13 mai 2011 5 13 /05 /mai /2011 08:00

L'article 11 de Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1789 l'a affirmé à la face du monde et de tous les régimes : "la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement (...)".

 

Droit le plus précieux de l’humanité, cette liberté d’expression des pensées et des opinions a besoin Pour s’exercer dans la plénitude de ce que permet la raison humaine cette liberté doit accéder à toutes les informations nécessaires qui peuvent la nourrir.

 

L’existence d’une presse libre, la libre activité de journalistes professionnels rendant compte, sans tabous ni censure, de tous les évènements qui font la vie des sociétés et des Etats est une des conditions essentielles à l’exercice effectif du droit de penser et à la liberté des opinions. Sans une information libre, protégée dans son expression de toutes les censures et de toutes les pressions, sans des journalistes libres de rendre compte de ce qu’ils voient, il n’est pas, il ne peut y avoir, de pensée libre et indépendante. Il ne peut pas y avoir de pensée proprement humaine.

 

Stéphane Taponier et Hervé Ghesguière se sont rendus en Afghanistan pour rendre compte de ce qui se passait dans ce pays. Se saisir d‘eux et de leurs accompagnateurs, en faire des otages, les priver de la liberté de mouvement et de parole, ce n’est pas seulement agresser des hommes, c’est agresser l’ensemble des hommes, C’est nier le droit de l’homme, de tous les hommes, à être respectés dans leur intégrité physique, dans leur liberté d’opinion et dans leur droit à la parole. Agir pour obtenir la libération de Stéphane, Hervé et de leurs accompagnateurs c’est donc lutter pour le respect de la dignité de l’homme.

 

Nous demandons aux autorités françaises de faire de la libération de ces cinq hommes – et de tous les otages retenus contre leur grès dans le monde – la priorité de l’action diplomatique de la France. Car, et nous ne le répéterons jamais assez, lorsqu’un homme, un seul homme, est privé arbitrairement de sa liberté, c’est toute l’humanité qui est enchaînée.

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