Le buste de Victor Hugo dans un parc.
Offert par la ville de Paris à la ville de Moscou
Le buste de Victor Hugo dans un parc.
Offert par la ville de Paris à la ville de Moscou
Les gens qui pensent à contre-courant n'ont pas forcément raison mais ils ont une fonction : celle de nous obliger à tendre une oreille critique vers les discours
dominants et les idées apparemment consensuelles.
De ce point de vue, le dernier livre de Christian Gerondeau, "CO2, un mythe planétaire", n'y va pas avec le dos de la cuillère.
Je résume son propos sommairement et en quelques lignes: Quels que soient les efforts officiels des pays développés, la concentration de gaz
carbonique dans l'atmosphère va fortement augmenter dans les decennies à venir; mais...ce ne sera pas la catastrophe annoncée !
A moins d'arrêter le développement du tiers-monde, hypothèse d'école coupable et dramatique s'il en est, nous n'avons aucun moyen d'empêcher que l'humanité utilise jusqu'à la dernière goutte, au
dernier centimètre cube et au dernier gramme les hydrocarbures fossiles que recèle la planète. Lorsque ceux-ci seront épuisés, d'autres solutions en matière de production d'énergie auront vu
le jour depuis longtemps.
Cessons de nous faire peur. Cessons de gaspiller notre argent pour réduire de façon infinitesimale, au niveau de la planète, les émissions de CO2 dans les pays développés et concentrons nous sur
la vraie priorité : trouver les moyens d'améliorer le sort des êtres humains qui peuplent notre globe et dont beaucoup vivent encore dans une extrème misère malgré la rapidité des progrès récents
au lieu de gaspiller nos talents et notre argent dans l'illusion de sauver la planète.
Un propos décalé qui oblige à argumenter.
St Pétersbourg : Le Palais d'hiver vu de la Néva
Château de Peterhof, près de St Pétersbourg
Au fond, : la mer Baltique.
Classique mais splendide.
Je profite des congés pour me livrer à quelques lectures instructives. J’achève de lire le livre de Jean louis Butré, président de la fédération
" Environnement durable " sur la question de la politique française en matière d’équipement en éoliennes.
Le moins que l’on puisse dire est qu’il défend une position tranchée : " L’éolien n’est pas du développement durable, il ne respecte aucun des critères majeurs
de ce concept fondamental pour notre futur ." Les arguments qu’il présente en appui de sa thèse ne sont pas sans intérêt. Il est en particulier très sévère à propos de ce qui se pratique en
Allemagne : " L’Allemagne a construit, et de très loin, le plus gigantesque parc éolien industriel du monde. Pour autant… le vent ne produit qu’environ 5% de l’électricité générée par ce
pays… L’Allemagne importe de grandes quantités d’électricité nucléaire de France pour stabiliser son système électrique "
A débattre !
L’Imposture, Jean-Louis Butré , éditions du Toucan , octobre 2008.
Au coeur de la ville, le monastère de Novodievitchi
Un nouveau quartier de bureaux en construction au sud ouest de Moscou.
Un petit air de quartier de la "Défense"
On sait que l'entreprise Setila, qui a besoin de
financement pour soutenir son plan de relance, se heurte à des difficultés avec sa banque qui lui refuse son concours. (Voir D.L du 31 juillet). La Société générale, puisqu'il s'agit d'elle, fait
partie de ces banques qui ont été soutenues par l'Etat et qui, en contrepartie, s'étaient engagées à financer les PME et PMI françaises en difficulté.
En novembre 2008 un « Médiateur du crédit » a été nommé avec pour mission d’aider les entreprises (petites et grandes, artisans, professions libérales etc.) à résoudre leurs problèmes
de financement et de trésorerie et à véiller à ce que les banques soutenues par l'Etat respectent leurs engagements.
Le médiateur a fait ce matin (mercredi 5 août) une déclaration indiquant : Le dispositif de médiation du crédit aux entreprises a déjà permis de préserver près de 120.000
emplois en France ... le problème d'accès aux crédits des entreprises est quasiment réglé. "On a réglé les problèmes: il y a eu 14.000 dossiers (déposés auprès de la médiation
du crédit, ndlr) depuis ma nomination, et on a à peu près préservé près de 120.000 emplois", Sur tous les dossiers qui arrivent, "c'est deux dossiers sur trois qui sont sortis d'affaire, et pour
le troisième, on trouve parfois des solutions",
Un véritable espoir pour Sétila et son personnel ?
Il semble que l’institution d’une taxe carbone soit désormais une perspective crédible.
" Idée révolutionnaire " aurait déclaré Daniel Cohn-Bendit !
Peut-être ? Tout dépendra, me semble-t-il, de la destination des fonds recueillis.
J’ai la faiblesse de penser que le problème de l’avenir de la planète ne se gérera pas correctement à une autre échelle que mondiale. Le problème majeur aujourd’hui
est celui du développement des pays pauvres qui ne peuvent être condamnés à stagner et qui ne pourront progresser dans la réponse aux besoins de leurs populations sans accroître leur consommation
d’énergie et donc, probablement, leur rejet de CO2
Ce sont donc ces pays qu’il faut aider à organiser une " croissance propre" en les faisant accéder à des formes de productions d’énergie non – ou moins- polluantes. Si tel n’était pas le cas, les dépenses faites pour " protéger la planète " ne seraient probablement pas efficaces au plan statistique et à l’échelle planétaire.
Alors : taxe sur la consommation d’énergie dans les pays riches pour prévenir de nouvelles sources de pollution, pourquoi pas ! Fiscalité nouvelle peinte en vert : certainement pas !