Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de bouchet
  • : G. Bouchet la vie muncipale de Valence. Des réflexions sur la vie politique locale, départementale, nationale.
  • Contact

Recherche

9 juin 2019 7 09 /06 /juin /2019 11:51

Hommes et femmes de » conviction », élus de droite et du centre, alors que leur parti à pris une déculottée aux Européennes ils rejoignent le président Macron.

Bien sûr ce n’est pas, juré sur l’honneur,  parce que les municipales approchent c’est…. parce que « nous sommes de ceux qui souhaitent la réussite impérative de la France » déclarent-ils dans un communiqué publié dans le journal du Dimanche.

Ils sont 72 élus locaux et, parmi ces gloires de la politique de bas étage : Marie-Hélène Thoraval, maire de Romans et Franck Reynier, maire de Montélimar.

Pouah !

Partager cet article
Repost0
5 juin 2019 3 05 /06 /juin /2019 11:39

Le 21 mai le Sénat a adopté le projet de loi pour « une école de la confiance » par 213 voix, 95 contre et 38 abstentions.

L’un des points les plus polémiques du projet de texte : le rapprochement entre les écoles primaires et le collège d’un même secteur, sous l’égide « d'établissements publics des savoirs fondamentaux » (EPSF) a été retiré sans  que le ministre s’oppose à ce retrait

Les sénateurs ont décidé par contre, contre l’avis du ministre, de donner une autorité hiérarchique aux directeurs d’école. Ils auraient ainsi un rôle dans l’évaluation des enseignants, en lien avec l’inspection d’académie.

La formation des maîtres va encore subir une modification. Les écoles supérieures du professorat et de l'éducation (Espe) vont devenir des instituts nationaux supérieurs du professorat et de l'éducation (Inspe). Le contenu des formations – volume horaire des disciplines, équilibre théorie/stages et place du concours – sera précisé ultérieurement par le ministère…. On peut tout craindre.

la scolarisation obligatoire à trois  ans devient la règle.

Un amendement interdisant le port de signes religieux dits ostentatoires pour les parents accompagnants lors des sorties scolaires, a été adopté. Le gouvernement a fait savoir qu’il proposerait le retrait de cette disposition lors du vote en deuxième lecture à l’assemblée.

Partager cet article
Repost0
3 juin 2019 1 03 /06 /juin /2019 16:07

La désindustrialisation en France n’est pas une catastrophe naturelle. Elle est le produit de priorités politiques, de choix délibérés en haut lieu qui sont la cause première du désastre social que subissent ceux qui n’ont que leur travail pour vivre. De ce point de vue, le cas Alstom-General Electric est un cas d’école : l’abandon par l’Etat de notre fleuron Alstom a rendu possible la liquidation des emplois chez General Electric.

L’Etat, ici, a un nom : Emmanuel Macron. Car depuis le début de l’affaire, tous les fils mènent à l’actuel président de la République qui a agi avec persévérance… contre nos intérêts nationaux.

Printemps 2014 : le jeune secrétaire général adjoint de l’Elysée s’oppose d’une formule lapidaire à la proposition d’Arnaud Montebourg de nationaliser Alstom pour éviter de brader le groupe au géant américain qui a fait une offre : « On n’est quand même pas au Venezuela ! ». C’est la ligne Macron qui l’emporte à l’Elysée. Cette option satisfait en réalité tous les libéraux, jusqu’au maire LR de Belfort qui applaudit des deux mains.

Avant cela, à l’automne 2013, le même Emmanuel Macron commanditait un rapport secret au cabinet américain A.T. Kearney qui détaille le scénario du démantèlement du groupe français et recommande que Bouygues cède les parts qu’il détient dans Alstom à… General Electric. Devant la commission d’enquête parlementaire, M. Macron ose soutenir pourtant que l’Etat a été « mis devant le fait accompli » ! Dans ce dossier, Alstom et Bouygues ont le même banquier, la maison Rothschild, employeur d’Emmanuel Macron jusqu’en 2012.

4 novembre 2014 : arrivé entretemps à Bercy, Emmanuel Macron signe l’accord du gouvernement pour la cession au groupe américain. La logique du circuit court prévaut : celui qui fut le promoteur de l’opération a eu le privilège de la valider…

28 mai 2015 : le ministre de l’économie se rend à Belfort pour rencontrer les salariés d’Alstom Transport et leur déclare : « Votre activité a une importance stratégique pour la France et sera donc défendue ». Cette déclaration n’empêche pas le volte-face deux ans plus tard : fraichement élu président de la République, Emmanuel Macron soutient la vente du groupe français à l’Allemand Siemens en prétendant bâtir un « airbus du rail ». Mais la commission européenne met un terme à ce projet en février 2019 pour éviter une position monopolistique. L’arroseur arrosé.

Juin 2018 : General Electric, qui avait assorti l’acquisition d’Alstom énergie d’une promesse de création de 1000 emplois en France, annonce finalement que cet engagement ne sera pas honoré. Le gouvernement de M. Macron répond qu’il restera « vigilant » !

Printemps 2019 : Prétextant un effondrement du marché des turbines à gaz, le groupe américain décide d’une restructuration et programme les annonces pour le 30 avril, qu’il repoussera à deux reprises, sous la houlette du nouveau directeur général qui vient d’être nommé et qui n’est autre que l’ancien conseiller d’Emmanuel Macron au ministère des finances, Hugh Bailey… Ultime arrogance, la suppression des 1050 emplois intervient tranquillement 48 heures après un scrutin européen décisif pour le parti du président

Partager cet article
Repost0
29 mai 2019 3 29 /05 /mai /2019 12:31

L’assemblée nationale  a voté en première lecture la réforme de la fonction publique. Olivier Dussopt, le secrétaire d’État auprès du ministre de l’Action et des Comptes publics, chargé de porter le texte, vante un projet de loi en faveur d’une future fonction publique plus attractive et réactive.

Qu’il dit !

Le projet de loi prévoit de recourir de façon plus systématique aux contractuels, les CDD et contrats précaires de la fonction publique pour «permettre à l’administration d’être plus réactive». Comme si la précarité garantissait la réactivité !

Le texte prévoit notamment la création d’un nouveau type de contrat à durée déterminée, n’ouvrant aucun droit à une titularisation ou à un CDI. Ces «contrats de projet», d’une durée de 1 à 6 ans.

Des « fonctionnaires » jetables au bout de 6 ans : c’est vraiment très attractif !

Par ailleurs, presque tous les postes pourront désormais être occupés par des contractuels, afin de pouvoir recruter des personnes dotées de qualifications que l’on ne trouve pas traditionnellement dans la fonction publique. L’Etat renonce donc à former les fonctionnaires dont ils à besoin ?

Casser le service public voilà bien l’objectif final de cette réforme

C’est cela moderniser la France ?

Partager cet article
Repost0
28 mai 2019 2 28 /05 /mai /2019 08:07

L’élection municipale à venir relève d’une toute autre logique que les européennes. C'est une évidence. Pour autant, la distribution des cartes qui vient d’avoir lieu au cours d’une séquence où chacun, finalement, a cherché à se compter (et où certains, hélas pour eux, se sont effectivement comptés) , crée une situation qui, à neuf mois de l’échéance de mars 2020, pose un cadre.

Un premier coup d’œil sur la situation électorale à Valence suggère une partie à quatre pour les municipales à venir.
Un bloc d’extrême droite appuyé sur le score stabilisé du Rassemblement national.
Un bloc de droite, politiquement affaibli par le faible score des Républicains, mais fort de la prime habituelle au sortant et adossé au bilan de la majorité municipale actuelle.
Un bloc autour de LREM qui dépasse les 20% et s'installe.
Un bloc de gauche actuellement éparpillé en multiples chapelles mais mathématiquement capable de jouer la gagne au premier tour.

Ce scénario, pour advenir, suppose que plusieurs équations, chacune à plusieurs inconnues, soient résolues.

En voici au moins trois
1° Que LREM sorte de l’ambiguïté qu’elle cultive actuellement. En effet, un pied dans la majorité municipale avec le suppléant de la député, un pied dans l’opposition avec une conseillère régionale. Il faudra choisir : s’allier avec le maire sortant, ou s’opposer à lui. ce choix pèsera.
2° Que le PS local, qui n’a pas toujours marqué des distances très nettes avec la majorité présidentielle (certains de ses membres se sont parfois affichés comme Macron/compatibles) se positionne clairement. C'est le moins que l'on puisse attendre.
3° Que l’ensemble des sensibilités de gauche, collectivement majoritaires mais individuellement incapables de gagner, se montrent capables de valoriser ce qui leur est commun plutôt que ce qui les distingue afin de proposer une alternative crédible. Ce n’est pas gagné.

Dans ce scénario, le premier tour serait certainement très serré.

Quant au deuxième ……

Partager cet article
Repost0
27 mai 2019 1 27 /05 /mai /2019 02:03

Avec 17,35 %, l’extrême droite  confirme disposer d’un socle solide  (18,5 % aux Européennes de 2014 ; 16,8 % au 1er tour de la présidentielle ; (législatives 2017 : 10,0 %)

Avec 18,41 %, Les Verts confirment et améliorent leur bon score des Européennes 2014 : 17,77 %. Cela contraste avec leur score aux législatives de 2017  : 5,63%. Que déduire de ces écarts spectaculaires ?

Les insoumis dérapent : 22, 8 % au 1er tour de la présidentielles, 12,7 % aux législatives pour se retrouver à 7,29% aujourd’hui. La tendance n'est pas bonne.

Le PS,  avec 6,06 % , survivent dans les eaux basses. Ils avaient fait PS 13, 2 % aux européennes 2014 ; 8,03 % à la présidentielle et 10,8 % aux législatives 2017. Si on considère le score de  Hamon ; 3,52%, la mouvance PS reste aux environs de 10%. Faiblard.

Les Républicains avec 10,13 % font tristes figures au regard des 24,68% de UMP en 2014, des 20,7 % de Fillon à la présidentielles et même des 19,7 % de Ract-Madoux à la législative. Le score du Modem n’ajoute rien à la situation globale de la Droite « classique ».

En Marche 24, 6 % à la législative, 29,3 % au 1er tour de la présidentielle, 23,65% aujourd’hui, reste à son niveau.

Conclusion : A Valence comme ailleurs, la droite est en piteux état. La gauche ne vaut pas beaucoup mieux . (Certes, les Verts sont bons aux Européennes mais doivent encore faire leurs preuves dans les autres élections.)

En Marche se stabilise, un peu en avance sur l’extrême droite qui peut être renforcée, conjoncturellement,  par Dupont-Aignan.

Avec cela, il faut maintenant penser aux municipales ! Pas évident !

Partager cet article
Repost0
24 mai 2019 5 24 /05 /mai /2019 11:02

Les probables titulaires des places sur le podium au soir des élections européennes seront, avec des discours et des arguments différents, les défenseurs d’une même Europe, celle qui se met au service des détenteurs des richesses plutôt qu’à celui des peuples qui la composent.

Pour faire pièce aux promoteurs du libéralisme débridé et de ses injustices qui nous menacent, il faut assurer au parlement européen la présence la plus forte possible de représentants d’un gauche militante porteuse des valeurs de justice, d’égalité, de progrès, soucieuse de faire prévaloir l’intérêt général des peuples avant ceux de la caste des privilégiés de la fortune.

Le réalisme et l’efficacité politique nous invitent donc à soutenir la liste qui apparaît la plus à même d’assurer cette présence. Même s’il est difficile de partager la totalité des propositions qu’elle présente, c’est la liste conduite par Manon Aubry  qui nous offre cette possibilité.

Ce sera mon vote de dimanche.

Partager cet article
Repost0
21 mai 2019 2 21 /05 /mai /2019 10:15

Ce qui frappe, à quelques jours du vote pour les élections européennes, c’est l’extrême émiettement de l’opinion traduit par la multiplication des listes de candidatures : 34 en France, 38 en Italie, 41 en Allemagne…

Cet émiettement relève-t-il « d’un effet du temps » appelé à durer comme le constate amèrement A. Maalouf ; « il y a, au sein de chacune de nos sociétés, comme au niveau de l’humanité entière, de plus en plus de facteurs qui fragmentent et de moins en moins de facteurs qui cimentent. Ce qui aggrave encore cette tendance, c’est que le monde est aujourd’hui rempli de faux ciments qui, telle l’appartenance religieuse, prétendent réunir les hommes alors qu’ils jouent, dans la réalité, le rôle inverse» ?

Si tel était le cas l’avenir de l’humanité serait bien sombre et il serait grand temps que les hommes de bonne volonté se préoccupent sérieusement de redresser la barre et de changer de cap.

« Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles. » Paul Valéry La Crise de l’esprit (1919)

Partager cet article
Repost0
19 mai 2019 7 19 /05 /mai /2019 11:44

Le Dauphiné du jour revient une nouvelle fois sur Centre aqualudique de Valence.Après les débats dont ce site a fait l’objet, une nouvelle précision s’impose.

En effet, dans le bulletin municipal d’octobre dernier, on apprenait que l’agglomération Valence-Romans-Agglo verserait une contribution annuelle de 1,3 M€ au concessionnaire du site aqualudique de l’Epervière au titre de« l’utilisation du site pour l’apprentissage de la natation aux écoliers. » (page 33)

Cela paraissait cher, mais que ne ferait-on pour l’éducation de nos jeunes ! Sauf que, vérification faite, le Contrat de délégation de service public signé entre l’agglomération et le concessionnaire ne prévoit que 17.280€ pour cette composante « scolaire » de la dotation annuelle versée par la collectivité, soit 75 fois moins qu’annoncé.

Si la somme qui sera reçue chaque année par le concessionnaire s’établit bien, au final, à 1 379 406 €, elle se décompose ainsi : 730 957 € au tire du « financement des investissements (article 33.1) ; 631 169 € au titre des « contraintes particulières découlant de la mission de service public », ce qui correspond à une part importante des frais de fonctionnement du centre  (article 33.2.2) ; et donc 17 280 € (seulement) au titre de la « fréquentation du site par les scolaires" (article 33.2.1).

Masquer la réalité des dotations publiques au concessionnaire sous la rubrique « utilisation du site pour l’apprentissage de la natation aux écoliers» cela doit-il se nommer « erreur » ou bien « manipulation » ?

Partager cet article
Repost0
17 mai 2019 5 17 /05 /mai /2019 17:07

1 - Invité sur Europe 1 le ministre de l'Agriculture Didier Guillaume déclare : "Il n'y a pas de pressions de lobbyistes de Monsanto en France." "Je ne vois pas à qui ils mettraient des pressions. Nous décidons d'interdire le glyphosate, nous ne demandons pas l'avis à Monsieur Monsanto, Monsieur Bayer"

2 - L'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques écrit "le glyphosate n'est pas plus dangereux que la charcuterie ou la viande rouge".

On voudrait bien les croire, l’un comme les autres  mais, sincèrement…. on a tout de même un peu de mal à le faire !

Partager cet article
Repost0