Nicolas DUPONT-AIGNAN galère pour trouver les 500 signatures qui lui permettraient d"être présent lors l"élection présidentielle dans laquelle il serait le seul représentant des idéees gaullistes et républicaines. Dans cette recherche, difficile, il devrait pouvoir compter sur ceux qui prétendent partager ses options et, singulièrement, sur les adhérents et responsables du groupe politique qu"il a fondé : " Debout la République. " Devant le risque de ne pas voir ses idées défendues lors de la présidentielles, que croyez-vous que puisse faire le vice-président de ce groupe ? Qu"il s"efforce de rassembler des signatures ? Erreur ! Sans même avoir la décence d"attendre le retrait officiel de celui qui était jusqu"ici son candidat, le dit vice-président, bien connu dans la 1er circonscription de la Drôme, abandonne son président à son sort et rejoint le groupe départemental des amis de Nicolas SARKOZY. Face au risque d'être fragilisé dans la reconquête d'un poste de député, s'il s'affirmait trop clairement comme gaulliste et républicain, que pèsent pour lui les idées qu'il prétendait défendre ? Peu de choses bien sûr ! La politique a grand besoin d"hommes de conviction.