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  • : Le blog de bouchet
  • : G. Bouchet la vie muncipale de Valence. Des réflexions sur la vie politique locale, départementale, nationale.
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8 mai 2017 1 08 /05 /mai /2017 02:37

A six semaines des législatives, le paysage politique français se présente à peu près ainsi.

1 – Une extrême droite structurée autour du FN qui pèse au moins 30%.

2 – Une droite classique en difficulté mais qui vaut encore de l’ordre de 20% autour de « les républicains ».

3 – La « Macronie » mouvement hétéroclite aux alentours de 25% qui a réussi le hold-up sur les présidentielle grâce à la performance du FN qui a fait peur à presque tout le monde.

4 – Une gauche « à reconstruire» qui dispose collectivement d’un réel potentiel qu’elle gaspille pour cause d’éclatement en une multitude de chapelles : PS/Hamon ; PCF ; Verts . Insoumis, autres.

Ce qu’on appelait le centre se répartit entre la droite classique et la « Macronie ». Le futur ex-Ps entre la « Macronie » et la « gauche à reconstruire ».

Dans la perspective des législatives, les trois premiers : extrême droite, droite classique et Macronie ont les moyens d’être présents au deuxième tour et d’avoir des députés.

Le quatrième ensemble, si chacune de ses composantes présente ses candidats les uns contre les autres, n’aura, lui, le 11 juin au soir, à de rares exceptions liées à l’implantation locale de telle ou telle personnalité, que ses yeux pour pleurer une élimination collective. Le champ sera libre alors pour la mise en place de la politique d’austérité et de régression que promet le programme du président élu.

La responsabilité des représentants de cette « gauche à reconstruire » est grande. Ils ont huit jours pour se mettre autour d’une table et pour créer les conditions, par des candidatures communes aux législatives, pour ne pas désespérer tous les citoyens qui croient encore qu’un avenir meilleur est possible. Et ces citoyens sont des millions !

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commentaires

P
lol... Il y a encore un peu de boulot, Gérard... Ce n'est pas fini : dans la liste de ceux qu'on a bien envie d'envoyer dégager: il y a le gourou ! Eh oui ! On avait à peine eu le temps de digérer le premier discours<br /> du jeune président élu qu'aussitôt est réapparu le visage amer du vieux politicard, il nous a gâché la soirée électorale avec ses mauvaises ondes.<br /> A chacun son tour ! On a mis le frondeur Hamon à 6% on fera pareil avec l'enchanteur. ;-)
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P
Vous rêvez et vous voyez la vie politique comme il y a 30 ans avec des alliances de circonstances qui ne marchent pas et qui mènent aux frustrations et au vote Lepéniste. <br /> Qui au PS aura envie d’aller rejoindre le gourou Mélenchon? A part Filoche je ne vois personne. Mélenchon est tout seul enfermé dans sa tour d’ivoire et son orgueil mal placé. Il est fâché avec le PCF et aucun accord n’est prévu avec EELV. Il a réussi à tuer le PS et ce qu’il en reste n’ira pas vers lui à moins d’être totalement absorbé, avalé par le gourou d’extrême-gauche.<br /> Il n’y aura pas de grande coalition de gauche pour une autre raison c’est que personne à gauche n’est d’accord avec la ligne populiste de Mélenchon. Son programme se confond avec celui de Marine Le Pen. Il a les mêmes obsessions europhobes, les mêmes accointances avec Poutine et lui aussi rase gratis en proposant des solutions infinançables qui provoqueraient un chaos à la vénézuélienne. Sa stratégie est celle de la crise permanente, d’opposant systématique et aveugle, encourageant à la révolte et à l’incivisme. Il a invoqué le ni-ni et ça a marché, ses adeptes l’ont écouté : preuve que sa voix portait bien et a bien eu l’effet qu’il escomptait sur ceux qui avaient voté pour lui. Il a commis la grave faute de mettre le centre républicain au niveau de l’extrême droite. Pour toutes ces raisons, aucun électeur de gauche, socialiste, républicain n’ira vers lui et il finira à 10 %, score qui correspond à sa base électorale de départ. 10 % dans le meilleur des cas.<br /> <br /> Macron n’est pas ce que vous dîtes et qu’il est bien plus modéré que ça. La vraie proposition sociale-démocrate, celle qui a une ligne réformiste et qui propose le mouvement c’est celle de Macron. Tous les électeurs socialistes ou sociaux-démocrates l’ont bien compris et une large partie de ceux qui avaient voté Hollande en 2012 se sont retrouvés derrière Emmanuel Macron.<br /> <br /> Le « dégage » vociféré par l’enchanteur Mélenchon s’applique à lui désormais. Il est temps qu’il dégage à son tour. A 65 ans, je crois que ça va il a fait son temps et il a assez nui comme ça.
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B
Après avoir été obsessionnellement anti Hamon, vous entrez dans uen phase phobique anti-Mélenchon ? Ménagez-vous !