La conférence internationale sur le Proche-Orient, à l'initiative de la France, aura bel et bien lieu le 3 juin à Paris et le secrétaire d'Etat américain John Kerry y sera présent
Pour Manuel Valls, "cette conférence internationale est utile parce qu'elle doit créer les conditions, demain, d'un cadre dans lequel Palestiniens et Israéliens se parlent directement. Parce que, aujourd'hui, c'est le statu quo".
"Le statu quo est une bombe à retardement, a-t-il insisté, et parce que nous sommes amis d'Israël et des Palestiniens, nous considérons qu'il faut la paix". "Nous ne le faisons pas dans le dos des Israéliens ou des Palestiniens, mais nous le faisons avec la volonté de rétablir un dialogue équilibré entre les deux autorités, entre les deux gouvernements, pour aboutir (...) à la création de deux Etats, un Etat israélien, un Etat palestinien", a ajouté le Premier ministre.
Le M.R.C se félicite de cette organisation. J.L Laurent indique dans un communiqué :
Le vote du représentant de la France à l’UNESCO en faveur d’une résolution mettant en cause l’action d’Israël dans la Vieille Ville de Jérusalem n’a pas simplifié la tâche du gouvernement français.
Le Proche-Orient apporte rarement des bonnes nouvelles et il est difficile d’être optimiste. Pour autant, il ne faut pas renoncer et laisser pourrir un processus de paix mort en 2000. Plus de quinze années de fausse médiation américaine, entrecoupée d’épisodes guerriers, ont fait reculer comme jamais l’espoir de la paix.
La France ne se propose pas de remplacer le médiateur américain mais propose de revenir à une approche multilatérale de ce conflit. En 2014, une première initiative française était mort-née en quelques semaines, mais cela ne doit pas décourager notre diplomatie de faire entendre une voix indépendante, une voix de paix qui accompagne les deux camps sur le chemin de la sécurité et de la justice